
Kira Pozdnyaeva
Traduction Élisabeth Toutounov
Émigration russe en Chine. Saint Jean de Shanghai au milieu des enfants de l’orphelinat de saint Tikhon de Zadonsk.
L’orphelinat était l’œuvre de Monseigneur Jean. Dès son arrivée à Shanghai, en 1934, Monseigneur avait commencé à recueillir les orphelins et les enfants de parents pauvres. Souvent il ramassait les enfants dans la rue, dans des bouges , des terrains vagues.
La directrice de l’orphelinat M.A. Chakhmatov se souvient que pendant la guerre l’orphelinat manquait de tout. Il n’y avait rien à donner à manger aux enfants ; mais Monseigneur en amenait encore et encore. Un jour, elle se mit en colère, et lui exprima son mécontentement dans les termes les plus vifs, disant que l’orphelinat avait besoin à tout le moins de gruau et que les enfants n’avaient pas de quoi déjeuner. Monseigneur s’enferma dans sa cellule, et durant de longs moments Maria Alexandrovna l’entendit prier et se prosterner. Le matin suivant, un étranger sonna à la porte ; c’était le représentant d’une compagnie céréalière. Il déclara qu’il souhaitait remettre à l’orphelinat leurs excédents - plusieurs sacs de semoule d’avoine.
Traduction Élisabeth Toutounov
Émigration russe en Chine. Saint Jean de Shanghai au milieu des enfants de l’orphelinat de saint Tikhon de Zadonsk.
L’orphelinat était l’œuvre de Monseigneur Jean. Dès son arrivée à Shanghai, en 1934, Monseigneur avait commencé à recueillir les orphelins et les enfants de parents pauvres. Souvent il ramassait les enfants dans la rue, dans des bouges , des terrains vagues.
La directrice de l’orphelinat M.A. Chakhmatov se souvient que pendant la guerre l’orphelinat manquait de tout. Il n’y avait rien à donner à manger aux enfants ; mais Monseigneur en amenait encore et encore. Un jour, elle se mit en colère, et lui exprima son mécontentement dans les termes les plus vifs, disant que l’orphelinat avait besoin à tout le moins de gruau et que les enfants n’avaient pas de quoi déjeuner. Monseigneur s’enferma dans sa cellule, et durant de longs moments Maria Alexandrovna l’entendit prier et se prosterner. Le matin suivant, un étranger sonna à la porte ; c’était le représentant d’une compagnie céréalière. Il déclara qu’il souhaitait remettre à l’orphelinat leurs excédents - plusieurs sacs de semoule d’avoine.

Après la révolution chinoise, l’orphelinat émigra aux Etats-Unis. Quant à Monseigneur, il continua de prendre soin des orphelins et des déshérités partout où il vécut.
La maman de Hélène Yagello-Knupffer, Matouchka Barbara Yagello, fut élevée en France, dans un des orphelinats dont Monseigneur Jean était le tuteur. Elle raconte quelle fête c’était pour les pupilles quand il venait ! Avec quelle soin elles rangeaient sa cellule, préparaient son lit, bien que tous à l’orphelinat savaient que jamais Monseigneur ne s’y couchait mais qu’il s’assoupissait assis tout en priant…
La maman de Hélène Yagello-Knupffer, Matouchka Barbara Yagello, fut élevée en France, dans un des orphelinats dont Monseigneur Jean était le tuteur. Elle raconte quelle fête c’était pour les pupilles quand il venait ! Avec quelle soin elles rangeaient sa cellule, préparaient son lit, bien que tous à l’orphelinat savaient que jamais Monseigneur ne s’y couchait mais qu’il s’assoupissait assis tout en priant…

Saint Jean de Shanghai (Maximovitch) 1896-1966 : Règles pour les servants d'autel
Le 2 juillet nous commémorons saint Jean de Shanghai vénéré par le plérôme de l'Eglise russe
La famille Doubinine – des Chinois d’origine russe
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