
La police israélienne, informée des incidents les plus sérieux, a procédé à quelques arrestations.
Correspondant à Jérusalem
Crachats, pneus crevés, graffitis blasphématoires: les moines bénédictins de l'abbaye de la Dormition, à Jérusalem, sont depuis plusieurs mois la cible d'un harcèlement incessant. Début octobre, la tension est montée d'un cran lorsqu'une quinzaine de tombes ont été vandalisées dans un cimetière protestant attenant au monastère. «Nous ne sommes plus dans le cadre d'une simple querelle de voisinage, s'inquiète le frère Nikodemus, porte-parole de la communauté, et nul ne sait comment tout cela va finir »
Les douze moines et la vingtaine d'étudiants qui ont élu domicile au sommet du mont Sion, à deux pas de la Vieille Ville, imputent leurs tourments à de jeunes extrémistes juifs qui gravitent autour de l'école talmudique voisine. À entendre les religieux, certains étudiants de la Yeshiva Diaspora toléreraient mal la proximité du monastère sur ce site auquel les deux religions accordent une grande importance. «À la nuit tombée, on ne peut plus sortir sans se faire cracher dessus ou sans qu'un jeune éméché nous dise de retourner dans notre pays», raconte le frère Nikodemus.
Correspondant à Jérusalem
Crachats, pneus crevés, graffitis blasphématoires: les moines bénédictins de l'abbaye de la Dormition, à Jérusalem, sont depuis plusieurs mois la cible d'un harcèlement incessant. Début octobre, la tension est montée d'un cran lorsqu'une quinzaine de tombes ont été vandalisées dans un cimetière protestant attenant au monastère. «Nous ne sommes plus dans le cadre d'une simple querelle de voisinage, s'inquiète le frère Nikodemus, porte-parole de la communauté, et nul ne sait comment tout cela va finir »
Les douze moines et la vingtaine d'étudiants qui ont élu domicile au sommet du mont Sion, à deux pas de la Vieille Ville, imputent leurs tourments à de jeunes extrémistes juifs qui gravitent autour de l'école talmudique voisine. À entendre les religieux, certains étudiants de la Yeshiva Diaspora toléreraient mal la proximité du monastère sur ce site auquel les deux religions accordent une grande importance. «À la nuit tombée, on ne peut plus sortir sans se faire cracher dessus ou sans qu'un jeune éméché nous dise de retourner dans notre pays», raconte le frère Nikodemus.

La police israélienne, informée des incidents les plus sérieux, a procédé à quelques arrestations. Début octobre, deux élèves de la Yeshiva Diaspora ainsi que deux jeunes colons récemment bannis de Cisjordanie en raison de leur comportement violent ont été interpellés dans le cadre de l'enquête sur la profanation du cimetière luthérien. À en croire les moines, cependant, les suspects ont aussitôt été relâchés et les autorités ne montrent qu'un empressement limité à réprimer ces agissements.
Selon les riverains, c'est l'atmosphère du quartier tout entier qui s'est progressivement viciée au cours des derniers mois. Fin mai, des inconnus ont crevé les pneus de plusieurs voitures garées devant l'abbaye et tagué, sur ses murs, «Jésus est un singe». Une autre inscription faisant référence à «Havat Maon», un avant-poste illégal démantelé quelques jours plus tôt en Cisjordanie, semble pouvoir être imputée à des colons mécontents. Début novembre, par ailleurs, des inconnus ont grièvement blessé un employé palestinien du restaurant attenant à la Yeshiva Diaspora. Les policiers ont interpellé dans la foulée trois élèves de l'école talmudique.
«Certains jeunes en perte de repères»
«Il s'agit d'un malentendu, proteste le rabbin Avraham Goldstein, directeur de l'établissement. Depuis la fondation de la Yeshiva Diaspora, en 1966, nous nous attachons à délivrer un message de paix et d'harmonie entre les religions. Je n'imagine pas un instant que nos étudiants aient pu se rendre coupables de pareilles violences » Poussé dans ses retranchements, le rabbin concède tout juste que la Yeshiva Diaspora attire «certains jeunes en perte de repères». Mais il réfute toute implication dans la dérive violente de certains d'entre eux. Suite Le Figaro
Selon les riverains, c'est l'atmosphère du quartier tout entier qui s'est progressivement viciée au cours des derniers mois. Fin mai, des inconnus ont crevé les pneus de plusieurs voitures garées devant l'abbaye et tagué, sur ses murs, «Jésus est un singe». Une autre inscription faisant référence à «Havat Maon», un avant-poste illégal démantelé quelques jours plus tôt en Cisjordanie, semble pouvoir être imputée à des colons mécontents. Début novembre, par ailleurs, des inconnus ont grièvement blessé un employé palestinien du restaurant attenant à la Yeshiva Diaspora. Les policiers ont interpellé dans la foulée trois élèves de l'école talmudique.
«Certains jeunes en perte de repères»
«Il s'agit d'un malentendu, proteste le rabbin Avraham Goldstein, directeur de l'établissement. Depuis la fondation de la Yeshiva Diaspora, en 1966, nous nous attachons à délivrer un message de paix et d'harmonie entre les religions. Je n'imagine pas un instant que nos étudiants aient pu se rendre coupables de pareilles violences » Poussé dans ses retranchements, le rabbin concède tout juste que la Yeshiva Diaspora attire «certains jeunes en perte de repères». Mais il réfute toute implication dans la dérive violente de certains d'entre eux. Suite Le Figaro
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