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« UN ŒCUMENISME DU SANG »

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V.G.
Le dimanche 10 mai 2016 le Pape Théodore (Tawadros) II, principale autorité de l'Église copte orthodoxe, a appelé par téléphone le Pape François en réponse à un message de ce dernier pour le deuxième anniversaire de leur rencontre à Rome qui soulignait combien catholiques et coptes sont unis dans « un œcuménisme du sang ». Et les deux primats ont souligné la volonté de poursuivre dans l'engagement commun pour l'unité des chrétiens et la proposition d'un accord pour la célébration de Pâques à une date commune. Coptes et catholiques croient et partagent des valeurs communes, soutient encore le Pape, telles que la sacralité et la dignité de chaque vie humaine, la sainteté du mariage et de la famille, le respect de la création.

Autant de valeurs confrontées à de nombreux défis, et pour lesquels les coptes et les catholiques sont appelés à apporter une réponse commune. «Si nous apprenons à porter nos fardeaux les uns les autres, à échanger sur le riche patrimoine de nos traditions respectives, nous serons à même de voir ce qui nous unit plus que ce qui nous divise», affirme le Pape source

« UN ŒCUMENISME DU SANG »
Le patriarche de Moscou Cyrile accueillait de son côté le Patriarche Théodore en octobre 2014 en soulignant que cette visite ouvrait une nouvelle page dans l’histoire des relations entre les deux Églises. « Nous entretenons historiquement de bonnes et cordiales relations, mais les rapports bilatéraux sont devenus plus fréquents ces dernières 30-40 années, notamment grâce à notre participation commune au travail de différentes organisations interchrétiennes, a poursuivi Sa Sainteté. Le dialogue théologique entretenu de 1985 à 1995 a été une étape très importante dans le développement de nos relations bilatérales ; il nous a rapproché et nous a permis de mieux comprendre les positions de nos Églises sur les questions christologiques. » En 2005, il a été proposé de reprendre ce dialogue. « Mais rien n’a été entrepris, malheureusement, pendant ces 9 années, en premier lieu à cause de la situation difficile au Proche Orient » a constaté le Primat de l’Église orthodoxe russe qui a proposé de discuter des prochains efforts à faire dans ce domaine. (https://mospat.ru/fr/2014/10/29/news110446/)

« UN ŒCUMENISME DU SANG »
Mais de fait c'est bien la situation au Proche Orient qui monopolise l'attention de tous ces dernières années: "Dans les circonstances actuelles, les leaders religieux ont une responsabilité particulière pour éduquer leurs fidèles dans un esprit de respect pour les convictions de ceux qui appartiennent à d’autres traditions religieuses. Les tentatives de justifications d’actions criminelles par des slogans religieux sont absolument inacceptables. Aucun crime ne peut être commis au nom de Dieu, « car Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix » (1 Co 14, 33)," ont proclamé ensemble le pape François et le patriarche Cyrile dans leur "déclaration commune" de La Havane (http://www.eglise.catholique.fr/actualites/416654-declaration-commune-du-pape-francois-et-du-patriarche-cyrille-de-moscou-et-de-toute-la-russie/).

L'Église copte est actuellement la plus importante des confessions chrétiennes du Proche Orient. Elle est en communion avec les Églises arménienne et syrienne dans le cadre de la confession des Eglises orthodoxes orientales, qui représente actuellement quelques 60 millions de chrétiens. Après des siècles d'isolement les unes des autres, ces Églises ont réaffirmé leur appartenance à la seule foi en 1965 à Addis-Abeba, leurs primats se rencontrent chaque année et plusieurs groupes de travail ont été constitués pour aider les patriarches dans ce processus de rapprochement. Ces Eglises sont aussi engagées dans des dialogues théologiques avec l'Orthodoxie, l'Alliance réformée mondiale, l'Eglise catholique et la Communion anglicane; elles sont aussi membres du COE où elles se retrouvent fréquemment sur les mêmes positions que les Église orthodoxes....

AVANCÉES THÉOLOGIQUES


Ces Eglises, souvent appelées préchalcédoniennes, se rattachent aux racines de l'Orthodoxie car elles gardent intacte la foi des trois premiers conciles que l'Orthodoxie vénère aussi. Elles sont souvent qualifiées à tort de "monophysite" car elles n'ont pas approfondi le monophysisme depuis les origines; il est beaucoup plus verbal que théologiquement fondé. Les Coptes parlent souvent pour le Christ d'une seule nature unie, ce qui est une manière implicite d'en reconnaître deux. Leur confession de foi actuelle se rapproche de la nôtre et ils ont conservé un sens marqué de l'histoire et de la tradition, une tradition monastique, une spiritualité, une liturgie et une théologie mystique proches des Orthodoxes.

En fait la cause essentielle du schisme fut d'abord politique, les populations autochtones réagissaient contre l’institutionnalisation de l'Eglise après Justinien, dans laquelle ils voyaient un instrument de domination du pouvoir impérial, et les patriarcats de Rome et surtout de Constantinople voulaient marginaliser l'Eglise d'Alexandrie, très puissante et qui faisait leur faisait de l'ombre. La lutte entre Constantinople et Alexandrie pour le leadership en Orient fut épique: Alexandrie était au départ en tête, obtenant la 2ème place après Rome au concile de Nicée 1 (325), mais Constantinople, appuyée par l'empereur, passa devant au concile... de Constantinople 1 (381), Alexandrie obtint ensuite l'éviction du charismatique patriarche de Constantinople St Jean Chrysostome lui-même en 403 (concile du Chêne) puis surtout la condamnation du patriarche de Constantinople Nestorius en 431(concile d’Éphèse), et ses conclusions furent encore majoritaires en 449 (Éphèse II). Mais les conclusions de ce «brigandage d'Éphèse» ont été infirmées deux ans plus tard à Chalcédoine (451) et c'est là que les mots jouèrent un rôle essentiel: les plus importantes Eglises d'Orient, Alexandrie et Antioche furent séparées des autres Eglises chrétiennes, des patriarcats "grecs" furent établis à leur place (qui s’appellent toujours "grec-orthodoxes") mais ils ne purent jamais regagner la puissance des anciens patriarcats ni contester le leadership de Constantinople.

Pour ce qui concerne les relations avec l'Orthodoxie, le meilleur résumé de la situation se trouve dans l'annexe aux "Principes fondamentaux régissant les relations de l'Eglise orthodoxe russe avec l'hétérodoxie" (http://orthodoxeurope.org/page/7/5/2.aspx):

Citation:
RELATIONS AVEC LES ÉGLISES ORIENTALES ANCIENNES (PRECHALCEDONIENNES)
L'Église orthodoxe russe prend part au dialogue avec les églises orientales préchalcédoniennes au niveau panorthodoxe depuis 1961. Dans un premier temps, de dialogue se déroula dans le cadre de rencontres officieuses. Depuis 1985, ses représentants qui font partie de la Commission théologique mixte mènent un dialogue théologique officiel avec ces Eglises. Les travaux consacrés durant de nombreuses années à l'étude des causes et du caractère de la division existant entre l'Église orthodoxe et les églises qui n'ont pas reçu les définitions du IVe Concile œcuménique (de Chalcédoine) ont abouti à la "Seconde Déclaration et proposition aux Églises " (Chambésy, Suisse, 1990).

Concernant le bilan provisoire du dialogue panorthodoxe avec les églises préchalcédoniennes et le document élaboré au cours de ce dialogue, c'est la décision de l'Assemblée des évêques de l'Église orthodoxe russe de 1997 qui fait autorité: "Après étude de l'information relative au développement du dialogue entre l'Église orthodoxe et les Églises orientales orthodoxes (préchalcédoniennes), rendre hommage à l'esprit de fraternité, de compréhension mutuelle et d'effort commun de fidélité à la Tradition apostolique et patristique qui est exprimée par la Commission théologique mixte pour le dialogue entre l'Église orthodoxe et les Églises orientales orthodoxes dans la "Seconde déclaration commune et propositions aux Églises " (Chambésy, Suisse, 1990)".

La "Déclaration" ne doit pas être considérée comme un document définitif, suffisant au rétablissement de la pleine communion entre l'Église orthodoxe et les Églises orientales orthodoxes: elle contient en effet des imprécisions dans diverses formulations christologiques. Il faut exprimer l'espoir que les formulations christologiques continueront à être précisées au cours de l'étude des questions de caractère liturgique, pastoral et canonique, de même que les questions concernant le rétablissement de la communion ecclésiale entre les deux familles d'Églises de tradition orthodoxe et orientale". Se basant sur la décision de l'Assemblée des évêques que nous venons de citer, le Saint Synode, dans sa session du 30 mars 1999, a pris la décision de prolonger le dialogue théologique bilatéral de l'Église orthodoxe russe avec les Églises préchalcédoniennes.
Fin de citation

« UN ŒCUMENISME DU SANG »


Décès de l’archiprêtre Ignace Peckstadt, pionnier de l’Eglise orthodoxe de Flandre

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Décès de l’archiprêtre Ignace Peckstadt, pionnier de l’Eglise orthodoxe de Flandre
Le 7 mai est décédé l’archiprêtre Ignace Peckstadt, un avocat estimé du barreau de Gand et prêtre bien-aimé de la paroisse Saint-Apôtre-André à Gand.

Les funérailles de Ignace Peckstadt a lieu le samedi 14 mai à 11 heures


Il est né à Evergem le 4 novembre 1926 dans une famille de vieille souche flamande et lors de ses années d’études à l’Université de Gand il est rentré en contact pour la première fois avec l’Église orthodoxe, son vécu et spiritualité. Il en était animé et parti en voyages à de nombreuses reprises dans les pays traditionnellement orthodoxes des Balkans (Yougoslavie, Roumanie, Bulgarie, Grèce, Turquie, Russie), où il put établir des contacts avec les évêques, théologiens et moines et moniales, dont le grand Patriarche Athénagoras de Constantinople.

Dans les années 60 – pendant la période du Concile Vatican II – il fonda à Gand une association sous le nom ‘Apôtre André – contacts avec l’orthodoxie’ qui amena en Flandres de grandes figures de l’Église orthodoxe afin d’initier un publique divers dans la richesse de la spiritualité orthodoxe

Décès de l’archiprêtre Ignace Peckstadt, pionnier de l’Eglise orthodoxe de Flandre
En 1972 il devient le fondateur de la paroisse orthodoxe Saint-Apôtre-André à Gand. Depuis cette paroisse et sous son impulsion, l’orthodoxie s’est répandue plus loin en Région flamande, raison pour laquelle il est vu comme un pionnier de l’Église orthodoxe en Flandre. En 1974 il est ordonné diacre à Paris et un an plus tard prêtre par l’archevêque Georges de Syracuse (Patriarcat œcuménique). Par ses nombreux contacts il put contribuer efficacement à l’obtention de la reconnaissance officielle de l’Église orthodoxe dans notre pays. Il faisait partie de l’Archevêché orthodoxe du Benelux (Patriarcat œcuménique), métropole qui depuis 2013 est conduite par son fils, le métropolite Athénagoras, chef du culte orthodoxe dans notre pays.

Le 2 mai, il célébra avec son épouse Marie-Thérèse Janssens son 63e anniversaire de mariage. Il était le père de quatre enfants, grand-père de dix petits-enfants et de trois arrière-petits-enfants. En plus de son fils métropolite, il y a aussi son autre fils (Bernard Peckstadt, paroisse de Bruges) et son beau-fils (Dominique Verbeke, paroisse de Gand) qui sont tous deux prêtres orthodoxes.

Sur le plan œcuménique il fut pendant de nombreuses années membre du Conseil inter ecclésial à Gand, du groupe d’études et de travail oecuménique de Flandre occidentale et de l’organe de consultation des Églises chrétiennes en Belgique, l’instance œcuménique la plus élevée en Belgique. Au niveau européen il était co-inspirateur des nombreux congrès orthodoxes.

De 1950 à 1998 il fut un avocat actif au barreau de Gand, dont pendant 9 ans membre du Conseil de l’ordre et pendant 16 ans président du bureau Pro-Deo, le service d’aide juridique. D’autre part il fut pendant plus de 35 ans juge de paix suppléant et professeur pour les matières juridiques dans l’enseignement supérieur des infirmiers

Décès de l’archiprêtre Ignace Peckstadt, pionnier de l’Eglise orthodoxe de Flandre
Pour finir, l’archiprêtre Ignace Peckstadt était un orateur apprécié. Il était invité dans les milieux les plus divers pour parler des aspects historiques et spirituels du christianisme orthodoxe. D’autre part il est l’auteur de deux livres : “La force de la présence de Dieu. Sagesse de la spiritualité orthodoxe” (2001) Edition Averbode 215p. et Une fenêtre ouverte sur l’Église orthodoxe” (2005), Edition Averbode, 285 p.

Les funérailles de Ignace Peckstadt a lieu le samedi 14 mai à 11 heures dans l’église du béguinage gantois de sainte Elisabeth, Sophie van Akenstraat (près du Rabot). Une divine liturgie précédera dans l’église orthodoxe du Saint-Apôtre -ndré, Sophie van Akenstraat 17 à Gand.

Lien Orthodoxia et Photos

Sainte Tamara reine de Géorgie 1160- 1212

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Sainte Tamara reine de Géorgie 1160- 1212
Sainte-Tamara est commémorée le dimanche des Myrophores en plus de sa commémoration régulière le 1/14 mai.

En 1160, une fille, Tamar, est née au Roi George III (1155-1184) et à la Reine Burdukhan de la Géorgie. Le Roi proclama qu'il allait partager le trône avec sa fille depuis le jour de ses douze ans. Reine de Géorgie d'une très grande intelligence et d'une grande beauté, elle monta sur le trône à l'âge de vingt-quatre ans.

La cour royale à l'unanimité a promis son allégeance et son service à Tamar, et le père et la fille ont dirigés le pays pendant cinq ans. Après la mort du Roi Georges en 1184, la noblesse a reconnu la jeune Tamar comme le seul maître de toute la Géorgie.

La Reine Tamar fut intronisée comme souveraine de toute la Géorgie à l'âge de dix-huit ans. Elle est appelée "Roi" dans la langue géorgienne parce que son père n'avait pas de héritier mâle et donc elle a jugé comme un Monarque et non comme une épouse.

Au début de son règne, Tamar a convoqué un conseil d'Eglise et adressée au Clergé avec sagesse et Humilité : «Le juge selon la justice, qui a confirmé le bien et condamnant le mal, at-elle indiqué.

Sainte Tamara reine de Géorgie 1160- 1212
"Commencez par moi-je si je le péché doit être censuré, pour la couronne royale est envoyé d'en haut comme un signe du service divin. Ne permettent ni la richesse de la noblesse, ni la pauvreté des masses d'entraver votre travail. Vous, par le mot et par acte I, par la prédication de vous et moi par la loi, par l'éducation que vous et moi par l'éducation prendra soin de ces âmes que Dieu nous a confiée, et ensemble nous allons respecter la loi de Dieu, afin de échapper à la condamnation éternelle. ... Vous en tant que prêtres, et je en tant que dirigeant, vous en tant que gardiens du bien et je le gardien de ce bien. "

L'Église et la cour royale a choisi un prétendant pour Tamar: Yuri, le fils du prince Andrei Bogoliubsky de Vladimir-Souzdal (en Géorgie Yuri a été connu sous le nom "George de la Russie"). Le beau George Rusi a été un vaillant soldat, et sous son commandement les Géorgiens revint victorieux de nombreuses batailles. Son mariage avec Tamar, cependant, de nombreux exposés des côtés de son caractère grossier. Il était souvent ivre et incliné vers des actes immoraux. En fin de compte, la cour de Tamar le renvoya de la Géorgie à Constantinople, armé d'une généreuse récompense. De nombreux dirigeants du Moyen-Orient ont été attirés par la beauté de la Reine Tamar et souhaite l'épouser, mais elle les a rejetés tous. Enfin, sur l'insistance de sa cour, elle a accepté de se marier une seconde fois pour assurer la préservation de la dynastie. Cette fois, cependant, elle a demandé à sa tante et l'infirmière Rusudan (la sœur du roi George III) de lui trouver un prétendant. L'homme qu'elle a choisi, Davit-Soslan Bagrationi, était le fils du dirigeant ossète et un descendant du roi George Ier (1014-1027).

Sainte Tamara est une reine de Géorgie qui donna trente ans de bonheur à son peuple.

En 1195 une campagne de musulmans militaire conjointe contre la Géorgie a été prévue sous la direction de atabeg (un commandant militaire) Abou Bakr du persan Azerbaïdjan. Sur l'ordre de la reine Tamar, un appel aux armes a été délivré. Les fidèles ont été chargés par le métropolite Antoine de Chqondidi de célébrer toute la nuit, des vigiles et des liturgies et à distribuer des aumônes avec générosité afin que les pauvres pouvaient se reposer de leurs travaux afin de prier. En dix jours, l'armée a été préparé, et la reine Tamar s'est adressé aux soldats géorgiens pour la dernière fois avant la bataille a commencé. «Mes frères! Ne laissez pas vos cœurs à trembler devant la multitude d'ennemis, car Dieu est avec nous. ... Trust Dieu seul, tournez-lui votre cœur dans la justice, et le lieu de votre tout espoir dans la Croix du Christ et dans la Toute Sainte Théotokos! " elle les exhortait.

Après avoir enlevé ses chaussures, la reine Tamar gravi la colline de l'église de la Théotokos Metekhi (à Tbilissi) et se mit à genoux devant l'icône de la Très Sainte Mère de Dieu. Elle priait sans cesse jusqu'à ce que les bonnes nouvelles sont arrivés: la bataille de Shamkori avait abouti à la victoire incontestable de l'armée géorgienne orthodoxe.

Après cette première victoire de l'armée géorgienne a lancé une série de triomphes sur les Turcs, et les pays voisins ont commencé à considérer la Géorgie comme le protecteur de la Transcaucasie ensemble. Au début du 13ème siècle, la Géorgie a été commandant d'une autorité politique reconnue par l'Occident chrétien et l'Orient musulman. Les succès militaires de la Géorgie ont alarmé le monde islamique. Sultan Rukn al-Din était certain que une force unie et musulmans pourraient définitivement trancher la question du pouvoir dans la région, et il marcha sur la Géorgie vers l'an 1203, commandant une armée énorme.

Sainte Tamara reine de Géorgie 1160- 1212
Ayant campé près Basiani, Rukn al-Din envoya un messager à la reine Tamar à une demande audacieuse : se rendre sans combattre. En récompense de son obéissance, le sultan avait promis de l'épouser à condition qu'elle embrasser l'Islam; si Tamar ont été pour cliver au christianisme, il serait le numéro de son parmi les autres concubines malheureux dans son harem. Quand le messager relayé la demande du sultan, un homme de haute naissance, Zakaria Mkhargrdzelidze, a été tellement choqué qu'il l'a giflé au visage, frapper inconscient.

Sur l'ordre de la reine Tamar, le tribunal a généreusement accordé des dons à l'ambassadeur et le renvoya avec un envoyé de Géorgie et d'une lettre de réponse. "Votre proposition tient compte de votre richesse et l'immensité de vos armées, mais ne tient pas compte du jugement divin», Tamar a écrit, "alors que je place ma confiance en aucune armée ou chose du monde, mais dans la main droite du Dieu Tout-Puissant et l'aide de la Croix-infini, qui vous maudissent. La volonté de Dieu, et non votre propre doivent être remplies, et le jugement de Dieu, et non pas votre jugement régnera! "

Les soldats géorgiens ont été convoqués sans délai. La reine Tamar a prié pour la victoire devant l'Icône de la Théotokos Vardzia, puis, pieds nus, conduit son armée aux portes de la ville. En espérant que dans le Seigneur et la prière fervente de la reine Tamar, l'armée géorgienne se dirigeaient vers Basiani. L'ennemi était en déroute. La victoire de Basiani a été un énorme événement non seulement pour la Géorgie, mais pour le monde chrétien tout entier.

Les victoires militaires ont augmenté la foi de la reine Tamar.

Dans la journée, elle brillait de tous ses atours royaux et sagement administré les affaires du gouvernement; pendant la nuit, à genoux, elle supplia le Seigneur en pleurant à renforcer l'Eglise géorgienne. Elle s'occupait de la couture et la broderie distribués aux pauvres.

Une fois, épuisé par ses prières et de travaux d'aiguille, Tamar assoupi et avait une vision.

Entrer dans une maison luxueuse, elle a vu un trône d'or constellés de joyaux, et elle se tourna vers elle approche, mais a été soudainement arrêté par un vieil homme auréolé d'une couronne. "Qui est plus digne que moi de recevoir une telle trône de gloire?" La reine Tamar lui ai demandé. Il lui répondit, en disant: «Ce trône est destiné à ta servante, qui cousait des vêtements pour douze prêtres de ses propres mains. Vous êtes déjà possesseur de grands trésors dans ce monde. "Et il lui a fait dans une direction différente.

Ayant réveillé, ô Reine Tamar a immédiatement pris à son travail et de ses propres mains cousu des vêtements pour douze prêtres.

L'histoire a conservé un autre épisode poignant de la vie de la Reine Tamar:]b Une fois qu'elle se préparait à assister à une fête dans la liturgie Gelati, et elle fixée rubis précieux à la ceinture autour de sa taille. Peu de temps après on lui a dit qu'un mendiant extérieur de la tour du monastère a été demander l'aumône, et elle ordonna à son entourage d'attendre. Ayant fini de s'habiller, elle sortit de la tour, mais n'y trouva personne. Terriblement affligée, elle se reprochait d'avoir refusé les pauvres et les privant ainsi le Christ Lui-même. Immédiatement elle a enlevé sa ceinture, la cause de sa tentation, et l'a présenté comme une offrande à l'Icône de la Théotokos Gelati.

Pendant le règne de la reine Tamar une véritable cité monastique a été sculpté dans les roches de Vardzia, et le prince craignant Dieu géorgien du travail là pendant le Grand Carême. Les églises de Pitareti, Kvabtakhevi, Betania, et beaucoup d'autres ont été également construites à cette époque. Saint-reine Tamar généreusement doté les églises et les monastères, non seulement sur le territoire géorgien, mais aussi en dehors de ses frontières: en Palestine, à Chypre, Mt. Sinaï, la montagne noire, la Grèce, Mt. Athos, Petritsoni (Bulgarie), la Macédoine, la Thrace, la Roumanie, l'Isaurie et de Constantinople. Le divinement guidé la reine Tamar aboli la peine de mort et toutes les formes de tortures corporelles.

Святая Царица Тамара

Un régulier, le respect secret d'un régime strict ascétique jeûne, un lit de pierre, et des litanies chantées en pieds nus-enfin pris son péage sur la santé de la Reine Tamar. Pendant longtemps, elle s'est abstenue de parler à personne de son état, mais quand la douleur est devenue insupportable, elle a finalement demandé de l'aide. Les meilleurs médecins de l'époque ont été incapables de diagnostiquer sa maladie, et l'ensemble de la Géorgie a été saisi par la peur d'une catastrophe. Tout le monde de la petite à la grande prié avec ferveur pour souverain de la Géorgie et le défenseur. Les gens étaient prêts à offrir non seulement leur propre vie, mais même la vie de leurs enfants, pour des raisons de leur chef bien-aimé.

Dieu a envoyé un signe Tamar quand il était prêt à la recevoir dans son royaume. Puis le souverain pieux fait ses adieux à sa cour et se tourna dans la prière à une icône du Christ et la Vie qui donne la Croix: «Seigneur Jésus-Christ! Omnipotent Maître du ciel et la terre! Pour toi, je vous fournir la nation et du peuple qui ont été confiés à mes soins et achetés par votre précieux sang, les enfants que tu as donner sur moi, et je me rends à toi mon âme, Seigneur! "

Le lieu de sépulture de la reine Tamar est restée un mystère jusqu'à ce jour.

Certaines sources affirment que sa tombe se trouve dans Gelati, dans une branche de caveaux funéraires appartenant à la dynastie des Bagratides, tandis que d'autres font valoir que son saintes reliques sont conservées dans un caveau au monastère de Sainte-Croix à Jérusalem

LIEN Cosaque

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Dans les montagnes de l'Ingouchie, on a probablement découvert la tombe de la reine géorgienne légendaire Tamar.



La caverne-crypte trouvée en Ingouchie avec ses restes, date, selon les spécialistes, du V-VIIIe siècles. On sait qu'à cette époque, toute la population de l'Ingouchie était obligée, à cause des invasions tataro-mongoles, de fuir les villes et de déménager dans les montagnes ou dans leurs environs. La zone montagneuse de l'Ingouchie est célèbre pour ses beaux sites naturels, comme la vallée Targimsky, la gorge des rivières d'Armkhi et d’Assa. Ici, il y a une multitude de monuments historiques et culturels, dont les tours de Khamkhi, de Targim, d’Egikal, l’église orthodoxe unique de Tkhaba-Erdy, construite par la reine Tamar, d’après l'avis des historiens. Les cryptes, ou «sépulcres solaires », ont toujours fait partie de tous types de tours en Ingouchie. Lorsqu’ils les érigeaient, les sages ancêtres des Ingouches construisaient en même temps des cryptes terrestres.

Pendant la construction d’une route dans ces parages, près de l’église de Tkhaba-Erdy, il y a eu un glissement de sol. Lors du déblayage, une entrée dans une caverne dans le rocher, entourée de pierres taillées, est apparue. En Ingouchie, cette trouvaille n’était pas la première, dit le vice-directeur du Centre Archéologique Ingouche Kroupnov Oumalat Gadiev.

« Les cryptes semblables datent ici, en Ingouchie, du XIIIe, XIVe et IXe siècles. À partir de cela, on construit l’hypothèse que, probablement, dans le cas présent, il s'agit du tombeau de la reine géorgienne Tamar. Aujourd'hui, officiellement, dans l'historiographie géorgienne moderne, le lieu exact où elle repose est inconnu, mais on pense que sa tombe se trouve dans la ville de Guilati. Cependant, à cette époque-là, au début du XIIIe siècle, quand la reine est décédée, on a fait une fausse sépulture pour que personne ne puisse profaner sa mémoire. »

Selon les versions des archéologues ingouches, la reine Tamar aurait pu être enterrée près de l’église de Tkhaba-Erdy, dit Oumalat Gadiev.

« La célèbre église de Tkhaba-Erdy est située non loin de la crypte trouvée. On pense que l’église a été bâtie justement par la reine Tamar, avec sa participation, son financement. Il existe une légende selon laquelle ce serait les Ingouches qui auraient gardé la reine, car elle avait sang ingouche dans ses veines. Ces légendes existent depuis un siècle et demi. Mais sans études archéologiques, anthropologiques et même génétiques (devenues possibles maintenant), nous ne pouvons pas l’affirmer à coup sûr. Bientôt, ce travail sera organisé. »

Selon une autre hypothèse, on peut supposer que dans une caverne semblable se trouvent les trésors de la capitale de l'ancien État Alan, la ville de Magas, qui est à présent la capitale de l'Ingouchie. Le chef de l'Ingouchie Junous-Bek Evkourov a ordonné d’étudier la caverne et de la protéger pour éviter l'invasion des archéologues « clandestins ». N

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Dimanche des Saintes Femmes Myrophores

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Dimanche des Saintes Femmes Myrophores
Ce troisième dimanche de Pâques nous célébrons la Fête des Saintes Femmes Myrophores ; nous faisons aussi mémoire de Joseph d'Arimathie, secret disciple du Seigneur ; et nous y ajoutons le souvenir de Nicodème, qui venait de nuit pour écouter Jésus.

Les Saintes Femmes Myrophores
offraient la myrrhe au Christ défunt :
à leur mémoire j'offre encore
une hymne en guise de parfum.

Certes, ce sont les femmes qui, les premières, ont vu la Résurrection et l'ont annoncée aux Disciples. Il fallait en effet que le sexe féminin, le premier qui succomba au péché et reçut comme héritage la malédiction, vit aussi le premier la Résurrection et le premier reçût l'annonce de la joie, lui qui s'était entendu dire : «Tu enfanteras dans les douleurs.»

Lire aussi L’Orthodoxie, à l'époque soviétique, a survécu grâce aux femmes – a dit le patriarche Cyrille

On les appelle Myrophores pour la raison suivante : comme c'était la fête de Pâques, le sabbat auquel préparait ce vendredi était un grand jour; aussi Joseph et Nicodème se hâtèrent d'ensevelir le corps du Seigneur ...suite Et en russe

Dimanche des Saintes Femmes Myrophores
Le monastère de Sucevica en Roumanie a été fondé par le métropolite Georges et ses frères en 1561. C'était la dernière église de Bucovine dont les murs étaient décorés de fresques chef d’œuvre de l'art moldave. Le musée du monastère abrite le collection la plus riche de l'art moldave, pierres tombales des capitaines de guerre Jérémie et Simon, monument funéraire orné de 1.000 perles...

РУМЫНИЯ - Монастырь Сучевица

Монастырь Сучевица, женский, основан митрополитом Георгием Мовилой и его братьями в 1586 г. Это была последняя церковь в Буковине, расписанная снаружи, ряд изображений ее росписи – наиболее выдающиеся в Румынии, настоящий «завет древнего молдавского искусства». В монастырском музее находится самая большая и самая богатейшая коллекция средневековых произведений искусства в Молдавии: гробные покровы воевод Иеремии и Симона Мовилы, надгробие с 10000 жемчужин.

Présentation des publications du monastère russe Saint-Pantéléimon du Mont Athos Actualité

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Le 10 mai 2016, dans le cadre des cérémonies du millénaire de la présence des moines russes au Mont Athos, avait lieu la présentation des publications du monastère Saint-Pantéléimon du Mont Athos.

L’assistance a pris connaissance de l’album « Chronique du monastère Saint-Pantéléimon en images », dans lequel sont reproduites des photographies d’archives datant de 1850 à 1950. Il contient également des documents sur l’histoire du monastère, sur les moines russes de l’Athos, la correspondance officielle du monastère et différents extraits de journaux intimes, ainsi que des œuvres des ascètes athonites russes.

Présentation des publications du monastère russe Saint-Pantéléimon du Mont Athos Actualité
Lire aussi Le congrès international « La Rus’ et l’Athos : un millénaire de liens spirituels et culturels » s’est tenu à Tchernihiv

Prenaient part à l’évènement le métropolite Clément de Kalouga et de Borosvsk, président du Conseil éditorial de l’Église orthodoxe russe, A. D. Beglov, représentant plénipotentiaire du Président russe pour la Région fédérale centrale, M. Y. Abramov, fondateur du Musée de l’icône russe, le hiéromoine Nikon (Smirnov), supérieur du métochion de l’Athos à Moscou, l’higoumène Julienne (Kaleda), vice-présidente du Département synodal aux monastères et au monachisme, l’archiprêtre Igor Iakimtckouk, secrétaire du DREE aux relations interorthodoxes, le père Mikhaïl Asmus, secrétaire du Comité d’organisation de l’Église orthodoxe russe pour la préparation des célébrations du millénaire de la présence des moines russes au Mont Athos, l’higoumène Denis (Chlenov), responsable de la Bibliothèque de Académie de théologie et du séminaire de Moscou, le moine Ermolaï (Tchejia), bibliothécaire et archiviste du monastère Saint-Pantéléimon, K. A. Vakh, rédacteur en chef de l’édition « Indrik », etc.

Mgr Clément a congratulé l’assistance de la sortie de cet album et des autres publications du monastère Saint-Pantéléimon, rappelant l’importance inestimable de l’Athos dans le développement de la vie spirituelle de la Rus’.

Des chants de Pâques ont été interprétés par le Chœur synodal de Moscou, dirigé par A. Pouzakov.

A la fin de la présentation, ses participants ont visité le métochion de l’Athos à Moscou, situé en face du Musée de l’icône russe. Lien

Lire aussi Un nouveau livre : « La période athonite de la vie de l’archevêque Basile (Krivoсheine) d’après les documents »

Monseigneur Nestor, évêque de Chersonèse, a pris part à la rencontre interconfessionnelle de Zurich

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Le Conseil religieux du canton de Zurich a organisé le 8 mai 2016 au soir, une rencontre des responsables religieux des Eglises chrétiennes présentes dans le canton. Il s’agissait d’y discuter des amendements proposés à la loi cantonale sur le statut juridique des entités religieuses. La réunion avait pour objectif d’élaborer une attitude commune à l’égard des textes proposés. Elle s’est tenue dans la cathédrale de Grossmünster.

Etaient présents des délégués de l’Eglise catholique romaine, de l’Eglise protestante réformée, des Eglises orthodoxes locales (patriarcats de Constantinople, de Serbie, de Roumanie, de Bulgarie, ainsi que des communautés préchalcédoniennes).

Des cantiques pascaux ont été chantés, la réunion a été suivie par une collecte des fonds destinés aux chrétiens de Syrie. Les représentants des principales entités chrétiennes ont exposé les fondements des statuts administratifs qui sont les leurs dans leurs pays respectifs. Lien

Consécration de la cathédrale Sainte-Marie-Madeleine à Madrid par Mgr Nestor

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Consécration de la cathédrale Sainte-Marie-Madeleine à Madrid par Mgr Nestor
Le 15 mai, troisième dimanche après Pâques, qui commémore les Saintes Femmes Myrrhophores, Mgr. Nestor de Chersonèse et son Eminence Mgr. Antoine de Bogorodsk, responsable des institutions du Patriarcat de Moscou à l’étranger, ont célébré la consécration de la cathédrale de Sainte Marie-Madeleine à Madrid.

La veille, les deux évêques célébrèrent solennellement les vigiles au terme desquelles Mgr. Antoine eut une visite guidée dans les locaux de la paroisse où se situe le centre culturel et éducatif « Russkiy Mir » (« le Monde Russe »).

Parmi le clergé présent à la consécration, il y avait le prêtre Andrey Kordotchkine (recteur de ladite église), l’archimandrite Macaire (Rossello), doyen des paroisses orthodoxes russes en Espagne et au Portugal, l’higoumène Séraphim (Pavlov), recteur de la paroisse de l’Annonciation à Barcelone, le prêtre Alexey Krylov, recteur de la paroisse de Tchesmenne à Saint-Pétersbourg, le prêtre Iaroslav Dibatch, recteur de la paroisse de la Nativité-de-la-Mère-de-Dieu à Torrevieja, le prêtre Sergei Prossandeev, recteur de la paroisse Saint-Georges à Valence (Espagne), le hiéromoine Silouane (Sandor), membre du Patriarcat de Roumanie, l’archimandrite Dimitrios (Saez), du Patriarcat de Constantinople, le protodiacre Constantin Markovitch, de la cathédrale marine Saint-Nicolas à Saint-Pétersbourg et le protodiacre Alexey Sobolev de l’église des Trois-Saints-Docteurs à Paris. A cet office solennel fut aussi présent Mgr. Juan Antonio Martinez Camino, évêque auxiliaire de l’Eglise catholique romaine à Madrid.

Consécration de la cathédrale Sainte-Marie-Madeleine à Madrid par Mgr Nestor
L’autel en marbre de Carrare, installé la veille de la consécration a été réalisé par le maître espagnol Antonio Soler selon les esquisses du recteur de la paroisse consacrée et de l’iconographe anglais Aidan Harte. Pour ces dessins furent utilisées des images d’anciennes églises ouest-goths et préromaines d’Espagne. Des reliques de Sainte Eulalie (martyre du IVème siècle à Mérida, à l’époque – Emérita Augusta), furent posées sous l’autel selon la tradition. Pour la nouvelle église, on consacra aussi un antimension.

Après la Divine Liturgie, les évêques ont adressé chacun un discours aux paroissiens ; et parmi les invités importants, Youri Kortchaguine, ambassadeur plénipotentiaire de la Fédération de Russie en Espagne a été décoré de l’ordre de Saint Serge de Radonej, 3ème degré. Des lettres de gratitude de la part du patriarche et des évêques ont aussi été délivrées à plusieurs bienfaiteurs et paroissiens actifs dans cette communauté. Parmi les nombreux cadeaux de la part de cette dernière, Monseigneur Nestor reçut des habits liturgiques et une panagia reproduite d’après celle, ancienne, se trouvant au Musée du Vatican.

Le même jour, l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire, Youri Kortchagine, convia les invités les plus importants à un déjeuner. Un repas fut aussi offert dans l’enceinte de la paroisse. Suivant la Semaine des Saintes Femmes Myrrhophores, le mouvement de la jeunesse au sein de la paroisse a offert des livrets commémoratifs ainsi que des bouquets de fleurs à chaque femme, et réalisé une vidéo relatant l’événement. Un « flash mob » des enfants fut organisé durant lequel ils chantèrent « Maman : le premier mot ».

Le soir, un concert fut donné à l’Opéra royal de Madrid méticuleusement organisé par les musiciens paroissiens de l’église de Sainte-Marie-Madeleine. Un dîner clôtura la soirée. Lien PHOTOS

Consécration de la cathédrale Sainte-Marie-Madeleine à Madrid par Mgr Nestor

Guerre 14-18: la Champagne se souvient de ses soldats russes

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Guerre 14-18: la Champagne se souvient de ses soldats russes
Quelque 300 personnes ont commémoré dimanche à Saint-Hilaire-le-Grand (Marne) le centenaire de l’arrivée des soldats russes en Champagne lors de la Première Guerre mondiale, un épisode méconnu de l’Histoire, a constaté un journaliste de l’AFP.

«Un siècle après, face aux sacrifices de ces milliers de soldats du corps expéditionnaire russe, l’émotion est toujours aussi vive», a déclaré Elisabeth Obolensky, présidente de l’association du souvenir du corps expéditionnaire russe en France lors de la cérémonie dans la chapelle orthodoxe.

Guerre 14-18: la Champagne se souvient de ses soldats russes
A Saint-Hilaire-le-Grand, commune de 300 habitants situés à 35 km de Reims, plus de 900 soldats ayant combattu aux côtés des troupes françaises durant la Première Guerre mondiale reposent dans le cimetière militaire russe.

«Dans cet écrin de verdure, on trouve une chapelle, un ermitage et un petit cimetière: c’est surprenant, on se croirait presque en Russie», a commenté Franck Lesjean, chargé du patrimoine historique au conseil départemental de la Marne.

Après une célébration liturgique orthodoxe dans la chapelle, en présence de nombreux Russes blancs et d’un chœur venu de Russie pour l’occasion, une procession a eu lieu dans le cimetière où un pope a béni les tombes des disparus. Suite AFP


Moscou veut exposer la relique conservée à Notre-Dame de Paris

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Moscou veut exposer la relique conservée à Notre-Dame de Paris
Moscou veut exposer la relique conservée à Notre-Dame de Paris. Elle n'en est sortie que deux fois en huit siècles.

Avec l'année croisée culturelle franco-russe, qui a démarré à Moscou le 4 avril 2016, un cas d'école s'offre à l'État français
Durant cette année croisée, deux grandes expositions phares vont se tenir dans l'un et l'autre pays. La Fondation Vuitton, au bois de Boulogne, va accueillir la prestigieuse collection de l'homme d'affaires Chtchoukine.

En Russie, en forme d'échange, la France va prêter au Musée du Kremlin l'exposition autour de Saint Louis, que les Français avaient pu voir à la Conciergerie, en 2014.

Dans ce cadre, la direction du Musée du Kremlin réclame que la France lui prête aussi, «pour quelques jours», le fragment de la Sainte Couronne d’épines du Christ afin de l'exposer dans l'une des cathédrales du Kremlin.

Lire La couronne d'épines du Sauveur

La relique, rachetée en 1239 par Saint Louis, qui l'avait apportée lui-même à Notre-Dame de Paris vêtu d'une simple tunique et pieds nus, donnerait évidemment un faste considérable à l'exposition à Moscou.
Suite Le Figaro

Le métropolite Hilarion a célébré la Liturgie selon le rite ancien à l’église de la Protection de Roubtsovo

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Le 15 mai 2016, 3e dimanche de Pâques, dimanche des femmes myrophores, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, président de la Commission des paroisses d’ancien rite et des relations avec les vieux-croyants, a célébré la Divine liturgie à l’église de la Protection-de-la-Mère-de-Dieu de Roubsovo. Le Centre patriarcal de tradition liturgique russe ancienne est installé dans cette paroisse.


Le métropolite concélébrait avec de nombreux prêtres, parmi lesquels l’archiprêtre Ioann Mirolioubov, consultant au DREE, secrétaire de la Commission des paroisses de rites ancien et des relations avec les vieux-croyants, ainsi qu’avec le clergé de la paroisse. Suite

Lire aussi Le film "RASKOL" : schisme de l'Eglise orthodoxe
suite Secrets et rites de l’ancienne orthodoxie

Saint Job de Potchaiev (+ 1651)

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Saint Job de Potchaiev (+ 1651)
Dès l'âge de neuf ans, il entre au monastère de Pokutcha en Galicie, puis dans celui de Ugornitska dans les Carpathes.

Pour protéger les fidèles orthodoxes du prosélytisme des jésuites et des polonais, le prince d'Ostrog lui fait édifier le monastère de l'Exaltation de la Sainte Croix à Duben dont il fut l'higoumène durant vingt-deux ans.

Mais désireux de mener la vie d'un simple moine, il sera admis à la laure de Potchaiev, en Volhynie, célèbre par le pèlerinage à la Saint Mère de Dieu et toujours Vierge Marie en son icône de Potchaiev.

Il travailla beaucoup pour le renforcement de l'Orthodoxie, opprimée par les Polonais.


Il fut très vite choisi comme higoumène mais, à la fin de sa vie, il reçut le saint habit angélique et, reclus, il s'endormit dans le Seigneur. Il mourut en 1651.


Saint Job de Potchaiev (+ 1651)
La Laure de la Dormition de la Mère de Dieu de Potchaïv est un important monastère orthodoxe, situé dans la petite ville de Potchaïv, en Ukraine occidentale.Elle est dans la juridiction de l'Église orthodoxe ukrainienne (Patriarcat de Moscou).

Concert organisé par les paroissiens de la cathédrale Sainte-Marie-Madeleine à Madrid en l'honneur de sa consécration

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http://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/video/
Un concert fut donné à l’Opéra royal de Madrid méticuleusement organisé par les musiciens paroissiens de l’église Sainte-Marie-Madeleine.

http://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/video/
Видео с концерта в Королевской опере в честь освящения храма св.Марии Магдалины. Все исполнители прихожане храма

Hégoumène Ephrem Meziani: mon chemin vers l'Eglise Orthodoxe russe

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Hégoumène Ephrem Meziani: mon chemin vers l'Eglise Orthodoxe russe
PARTIE 1: VERS L'ORTHODOXIE

L'hégoumène Ephrem est aumônier de la chapelle Saint-Nicolas de la Maison russe à Sainte-Geneviève-des-Bois . Quand nous nous sommes rencontrés, je lui ai demandé comment il est devenu orthodoxe et il a accepté que nous échangions sur ce sujet pour en faire un article.

Comme dans le cas du père Georges Leroy , qu'il a d'ailleurs rencontré, son parcours présente un témoignage intéressant sur les voies de ces conversions qui témoignent de la réussite du témoignage et de la mission des Orthodoxes en Europe occidentale. Initiée par des migrants, cette Orthodoxie répond ainsi aux besoins spirituels de certains autochtones qui, pour être très minoritaires, n'en apportent pas moins une contribution essentielle au rayonnement de notre foi autour de nous.

*Note: il m'a semblé intéressant d'ajouter des notes au témoignage du père Ephrem pour mieux situer les différents protagonistes. Je les ai insérées dans le texte pour en permettre une lecture commode eu égard au format du blog qui ne permet pas de renvois faciles.

Hégoumène Ephrem Meziani: mon chemin vers l'Eglise Orthodoxe russe
DU ROLE DES CHATS DANS LES VOIES DE DIEU

Père Ephrem: Les voies de Dieu sont impénétrables. Rien ne semblait me destiner au départ à rejoindre l'Église orthodoxe russe. Je suis né dans une famille catholique, Maman était très pieuse et je fus un jeune Catholique fervent et engagé, fréquentant en particulier l'aumônerie du lycée. Bien que très jeune, je suivis avec intérêt le concile Vatican II dont j'espérais un renouveau, un nouvel élan pour l'Église. Mais les résultats m'ont extrêmement choqué: j'avais 17-18 ans quand la réforme liturgique a été appliqué (1966-67) et je n'acceptais pas cette désacralisation de la messe; il se passait des choses invraisemblables et à mon sens pas correctes dans notre paroisse: c'était une renonciation, une trahison des valeurs et de la Tradition. Je n'avais rien contre le passage au français, mais les textes – c'était n'importe quoi, des prières qui ne voulaient rien dire; il n'y avait plus aucun respect pour l'autel, les Saintes espèces, les prêtres avaient troqué la soutane pour des jeans et l'aumônier mettait la Résurrection en question…

Q: vous avez alors suivi le courant intégriste?

Père Ephrem: Non, j'ai rejoint l'Église Melkites à Saint Julien le Pauvre*. Les Melkites viennent du Liban. Ils se sont détachés du patriarcat orthodoxe d'Antioche pour rejoindre l'Église catholique au XVIIIè siècle en gardant le rite byzantin. Leur primat porte le titre de patriarche d'Antioche (http://www.pgc-lb.org/fre/home). L’église Saint-Julien-le-Pauvre est très belle. C'est l'une des plus anciennes églises de Paris. *

* Note: La première attestation de l’église Saint-Julien-le-Pauvre date de 507 et l'église actuelle est de style roman du XIIe siècle. Elle fut longtemps la chapelle de l'Hôtel Dieu; confisquée à la Révolution, elle fut ensuite laissée à l'abandon puis devint la première paroisse de la communauté melkite de Paris en 1888. Une magnifique iconostase en marqueterie de bois qui se marie très bien avec les piliers et les voutes romans y a été réalisée en 1900 cf.

Hégoumène Ephrem Meziani: mon chemin vers l'Eglise Orthodoxe russe
Père Ephrem: Je fréquentais donc cette communauté Melkite, dont le rite byzantin me satisfaisait; les offices avaient lieu en français et en arabe, ce qui était très beau. Les autorités diocésaines m'ont accordé une "autorisation de changement de rite" que je ne suis d'ailleurs pas allé chercher car j'étais déjà sur le départ.

Il n'y avait pas de séminaire et, toujours en recherche, j'avais alors lu "Essai sur la théologie mystique de l'Église d'Orient" de Vladimir Lossky qui m'a fortement marqué.* J'ai en effet compris la latinisation de la Liturgie chez les Uniates et je voulais retrouver la véritable source du rite.

Note: Vladimir Nikolaïevitch Lossky(1903-1958) est considéré comme un des "pères" de la théologie orthodoxe en Occident. Son grand classique, "Essai sur la théologie mystique de l’Église d’Orient", paru en 1944, est la première œuvre significative d’un théologien orthodoxe à atteindre un grand public en Europe occidentale et il a inspiré toute une génération de jeunes théologiens qui ont suivis ses enseignements (cf. http://www.pagesorthodoxes.net/theologiens/lossky/lossky-intro.htm).

Père Ephrem: Vladimir Lossky avait fait partie de l'Église orthodoxe russe et je me suis adressé à l'église de la rue Pétel, cathédrale de l'Église russe à Paris, pour demander s'il n'y avait pas de paroisse francophone. Mais le prêtre que j'y ai alors rencontré m'a éconduit sans autre forme de procès en disant que l'Orthodoxie n'était pas pour des gens comme moi…

Question: vous avez du être déçu? Rebuté?

Père Ephrem:
Un petit peu…! Mais c'est là qu'interviennent les chats: me promenant souvent au "Jardin des Plantes", j'y remarquais une personne peu ordinaire qui venait régulièrement donner à manger au chats perdus qui infestaient les lieux. Sa tenue indiquait un ecclésiastique et j'osai l'aborder pour lui faire part de mes interrogations. Il s'agissait en fait de l’évêque Teofil Ionescu, primat de l'Église orthodoxe roumaine de Paris.*

* Note: Après la Deuxième Guerre mondiale et l’installation du communisme en Roumanie (1948), l'Église orthodoxe roumaine de Paris se coupe de la juridiction canonique du Patriarcat roumain, se constituant dans une éparchie orthodoxe roumaine hors frontières … Elle est revenue au sein de l'Eglise-mère le 10 mai 2009 (http://www.mitropolia.eu/fr/site/149/).


Question:
il vous a orienté vers une paroisse roumaine?

Père Ephrem: Pas du tout. Il me conseilla d'aller à la paroisse Saint Irénée, 96, bd Auguste Blanqui (Paris 13), église-cathédrale de l'ECOF*. J'avais entendu parler de cette "Église Catholique Orthodoxe de France" et je savais qu'elle se trouvait alors dans un "vide canonique", sans aucun rattachement depuis 1966, mais Mgr Teofil me rassura en disant "qu'il avait des plans pour cette juridiction." Et en effet, l'ECOF fut reçue sous l'omophore du patriarcat de Roumanie de 1970 à 1993, et j'y fus très bien accueilli.

* Note: pour ceux qui veulent en savoir plus sur l'ÉCOF, voir le très intéressant exposé du Père Marc Génin à L’Institut Saint Serge le 27 septembre 2013; "Nouvelle Forme de Communauté Orthodoxe, l’ECOF",http://stjeansanfrancisco.pafeos.org/spip.php?article59

Hégoumène Ephrem Meziani: mon chemin vers l'Eglise Orthodoxe russe
UN SAS VERS L'ORTHODOXIE

Question:et vous êtes ainsi devenu orthodoxe?

Père Ephrem: Absolument! J'y appris les fondements de l'Orthodoxie en suivant les cours de "l'Institut St Denis"* et je fus ordonné diacre en 1973 puis prêtre célibataire en 1975, après avoir obtenu ma licence de "l'Institut St Denis"*; je célébrais, participais à la vie de la communauté, aux assemblées diocésaines…

* Note: L'institut St Denis, qui existe toujours (http://www.institut-de-theologie.fr/), fut crée par l'ÉCOF et le patriarcat de Moscouen en 1944 comme un pendant francophone à l'ITO St. Serge (alors entièrement voué au russe et au slavon). Il était dirigé par Vladimir Lossky jusqu'en 1953. Une fusion des deux Instituts fut envisagée en 1945, lorsque le métropolite Euloge, recteur de l'ITO en sa qualité de primat de l'Archevêché russe, décida de revenir à l'Église russe, et deux jeunes professeurs de l'ITO, le père Alexandre Schmemann et le professeur Constantin Andronikoff, acceptèrent d'y professer au début (1945-1946), mais se retirèrent rapidement après le rappel à Dieu du métropolite Euloge et la nouvelle rupture entre l'Archevêché et Moscou.

Question: Mais vous ne restèrent pas longtemps à l'ECOF?

Père Ephrem: En effet, ce fut plutôt une transition. Le père Eugraph Kovalevsky, fondateur de l'ÉCOF qui fut sacré évêque sous le nom de Jean de Saint-Denis en 1964 dans l'Église russe hors frontières, était décédé depuis quelques années et il avait été remplacé par l'archiprêtre Gilles Bertrand-Hardy, sacré évêque dans l'Église de Roumanie sous le nom de Mgr Germain en 1972. Il commença à introduire des innovations personnelles qui éloignaient l'ECOF de la Tradition orthodoxe. Il refusait de se plier aux injonctions du patriarcat de Roumanie et, lorsque je lui ai fait remarquer qu'il rompait ainsi la communion avec le plérôme des évêques orthodoxes il me répondit "je suis en communion avec les ancien évêques des Gaules," à quoi je rétorquai "mais ils sont morts, Monseigneur!" Et je décidais de quitter l'ÉCOF.

Question: Vous n'avez donc pas attendu la dislocation de cette juridiction?

Note: Début 1993 le Saint Synode de l’Eglise roumaine retire la juridiction canonique de l'ECOF et destitue Monseigneur GERMAIN de toute fonction épiscopale. Celui-ci refuse de s'y plier mais la révélation de son mariage en 1995, en rupture de ses vœux monastiques, provoque un scandale en 2001. Une partie des paroisses quittèrent l'ECOF pour former "l'Union des associations cultuelles orthodoxes de rite occidental" (UACORO) et beaucoup rejoignirent, sur une base individuelle, la juridiction du patriarcat de Serbie ou d'autres juridictions canoniques. Actuellement l'ECOF, toujours dirigée par Mgr Germain, n'a pas de rattachement canonique mais revendique toujours prés de trente paroisses en France et à l'étranger (Suisse, Allemagne, USA, Argentine… Cf. http://eglise-orthodoxe-de-france.fr/)

Père Ephrem: Non. Dès 1976 je prenais contact avec «l’archevêché russe-orthodoxe en Europe occidentale» (cf. http://exarchat.eu/) où je fus reçu le 1 juin 1976 par Mgr Georges (Tarasov, cf. http://exarchat.eu/spip.php?article132). J'y reçu la tonsure rasophore l'année suivante et passai la licence de théologie à l'ITO St Serge. Plus tard je rejoignis l'Église russe…

Mais ceci est une autre histoire!

À suivre Parti II: "Rejoindre l'Église russe."
V.G.

Hégoumène Ephrem Meziani: mon chemin vers l'Eglise Orthodoxe russe
Photo: Mgr. Nestor de Chersonèse, l'hégoumène Ephrem Meziani et le protodiacre Alexey Sobolev administrent les Saints Sacrements aux retraités de la Maison russe à Sainte-Geneviève-des-Bois

Le pape François se rend dans le "premier pays chrétien" – l'Arménie

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Le pape François se rend dans le
Le "visite au premier pays chrétien" tel est la devise officielle du prochain voyage du pape François en Arménie les 24-26 juin.

L'emblème du voyage, qui vient d'être dévoilé, représente le monastère de Khor Virap et le mont Ararat, lié à la figure biblique de Noé. Le monastère de Khor Virap est le premier lieu saint de l'Arménie chrétienne.

Son nom signifie « puits profond » car le futur Grégoire l'Illuminateur y fut jeté aux oubliettes pendant les persécutions des Chrétiens (IVe siècle) et y survécut miraculeusement durant treize ans. Il devient ensuite le premier catholicos d'Arménie, faisant du royaume, le plus ancien pays chrétien du monde.


Le pape François se rend dans le
Les couleurs de l'emblème sont le violet et le jaune – les couleurs officielles de la Sainte Église Apostolique Arménienne et de l'Église Catholique Romaine et il comporte aussi les blasons des deux Églises ainsi que l'inscription "pape François. Arménie. 24-26 juin 2016" Source

Les détails du prochain voyage apostolique du Pape François en Arménie sont désormais connus. Le calendrier de ce voyage de 3 jours a été rendu public ce vendredi. Un voyage à forte connotation œcuménique. Le Pape arrivera vers 15 heures vendredi 24 à l'aéroport de Erevan, la capitale arménienne, puis se rendra à la cathédrale apostolique d'Etchmiadzin, près d'Erevan où il sera accueilli par le Catholicos Karekine II, patriarche de l'Eglise apostolique arménienne.

Parmi les temps forts de ce voyage, la visite du Saint-Père au mémorial de Tsitsernakaberd qui honore les victimes du génocide arménien, samedi 25 au matin. Le Pape se rendra ensuite dans la ville de Gyumri, la deuxième ville arménienne, située au Nord-Ouest du pays. Il y célèbrera la messe puis visitera la cathédrale des martyrs. Le soir, à son retour à Erevan, le Souverain Pontife présidera une rencontre œcuménique de prière pour la paix, sur la place centrale de la ville.

Lire aussi Le pape François met à pied d’égalité le génocide des arméniens, la Shoah et les crimes de Staline

Œcuménisme et racines chrétiennes

La dernière journée de ce voyage, dimanche 26, sera marquée par la participation du Pape François à la Divine liturgie dans la cathédrale arméno-apostolique puis par un déjeuner œcuménique avec le Catholicos et les évêques catholiques du pays. Le Pape signera ensuite une déclaration commune avec le patriarche arménien. Le voyage s'achèvera par une visite et un temps de prière au monastère de Khor Virap. Comme à chacun de ses déplacements à l’étranger, le Souverain Pontife s’entretiendra avec les autorités civiles, notamment avec le Président de la république ainsi qu’avec le corps diplomatique.

Le pape François se rend dans le
Commémoration du génocide arménien le 23 avril 2015 à Etchmiadzin, près d'Erevan. – AFP

Jean-Paul II s’était rendu en Arménie en septembre 2001, à l´occasion du 1700e anniversaire du christianisme dans le pays. Cette visite du successeur du pape polonais est également très attendue par les Arméniens. Ce voyage apostolique interviendra un peu plus d'un an après ses mots historiques : le 12 avril 2015, François avait qualifié de «premier génocide du XXè siècle» le massacre des Arméniens il y a un siècle sous l’Empire ottoman. (OB)

RV

V.G.

Festival "Voix du Monde" dans le parc du Séminaire orthodoxe à Épinay-sous-Sénart: 21-29 mai 2016

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Festival
Le festival "Voix Du Monde" organisé conjointement par la ville d'Épinay-sous-Sénart et le Séminaire orthodoxe russe Sainte-Geneviève, sous la direction artistique de M. Ariel Alonso, directeur du Choeur de la Sorbonne, a pour objectif, en invitant des chœurs du monde entier, de proposer des concerts d’exception et faire dialoguer les cultures à travers le langage universel de la voix chantée.

Pour cette première édition, le Festival vous emmène du Nord au Sud, de l'Ouest à l'Est, pour un échange entre l’ancien et le nouveau continent, entre l'Occident et l'Orient.

Site Internet du Festival. Vous pouvez Réserver vos places. Gratuit pour les -12 ans


Festival
PROGRAMME:

Ouverture du festival, samedi 21 mai à 20h

En ouverture du festival, samedi 21 mai à 20h, l’ensemble La Chimera propose son dernier travail, La Misa de Indios, qui mêle le répertoire baroque colonial de l’Amérique du Sud (Pérou, Bolivie, Paraguay) avec la célèbre Misa Criolla du compositeur argentin Ariel Ramírez. Des pièces modernes, composées par Eduardo Egüez, s’ajoutent au programme et donnent une couleur très particulière au projet.

Ce chœur de 30 chanteurs, accompagné de deux solistes et d’un orchestre de neuf musiciens, vous laissera une impression durable d’avoir participé à une procession au Pérou, entonné des mélodies centenaires et emmené très loin, dans des contrées où les couleurs, les sentiments, se mêlent tout autant à la spiritualité qu’à la vie.


2e étape, dimanche 22 mai à 16h


Pour la deuxième étape de ce tour du monde des voix chantées, dimanche 22 mai à 16h, le Chœur de femmes Ariadna, dirigé par Ariel Alonso, permet d’appréhender toute l’intensité qui se dégage d’un ensemble de seize interprètes talentueuses chantant à voix égales.

Pour le Festival Voix du Monde, ce chœur nous emmène à la découverte de la la musique vocale du XXe siècle des Pays de l’Est. Un programme qui nous plonge dans une atmosphère faite de lumières et d’ombres, où se répondent – en contraste – l’universalité et l’actualité. Le tout porté par des voix qui, en s’envolant vers le ciel, éblouissent au passage nos oreilles et éclairent nos âmes.

Samedi 28 mai à 20h, le Chœur des étudiants de l’Université Paris-Sorbonne

Le Chœur des étudiants de l’Université Paris-Sorbonne, dirigé par Ariel Alonso, rassemble dans sa configuration courante cinquante jeunes chanteurs enthousiastes, talentueux et déterminés. Leur travail consiste à aborder « a cappella » un répertoire original et peu connu, notamment à travers l’exploration des musiques du monde.

A Epinay-sous-Sénart, le samedi 28 mai à 20h, le Chœur des étudiants de l’Université Paris-Sorbonne nous invite avec lui à la découverte des musiques des pays nordiques. Au programme, des œuvres de Morten Lauridsen, Jan Sandström et Wilhelm Stenhammar, entre autres, qui illustrent brillamment l’essor et l’évolution de l’écriture pour chœurs dans les pays nordiques. Un mouvement à la fois neuf et profondément ancré dans les chants traditionnels.

Dernière étape, dimanche 29 mai à 16h


Pour la dernière étape de ce tour du monde des voix chantées, dimanche 29 mai à 16h, le Chœur de chambre Exprîme nous transporte sur le nouveau Continent, en Amérique du Nord. Il propose ainsi deux grandes œuvres pour chœur et orchestre – la Symphony of Psalms d’Igor Stravinsky et les Chichester Psalms de Leonard Bernstein – qui, pour l’occasion, sont interprétées dans des versions transcrites pour piano à quatre mains et percussions.

Ces classiques revisités, en prenant le relais de l’orchestration complète, offrent un cadre plus sombre, en nuances de gris, qui fait ressortir efficacement l’écriture chorale et le texte des psaumes. Un programme qui répond pleinement à l’exigence de ce festival : ouvrir le dialogue et abolir les frontières en musique.

Le Festival est organisé par la Mairie d’Epinay-sous-Sénart et le Séminaire Orthodoxe Russe Sainte-Geneviève, sous la direction artistique d’Ariel Alonso, directeur des chœurs Sorbonne Universités.

Billetteries : Fnac — Carrefour — Géant — Magasins U — Intermarché — www.francebillet.com 0 892 68 36 22 (0,34€/min)

Renseignements : www.festival-epinay.org / info@festival-epinay.org / 01.60.47.85.80


C’est avec raison que l’on considère que la rencontre de Sa Sainteté le Patriarche Cyrille et du Pape François marquera notre époque, déclare le Président du DREE

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L’un des principaux axes de l’action du Département des relations ecclésiales extérieures est d’entretenir des relations réciproques avec les communautés hétérodoxes. Dans son allocution à l’occasion du 70e anniversaire du Département, son président, le métropolite de Volokolamsk Hilarion, a, entre autres, souligné que les relations avec l’Église catholique romaine présentent des nouvelles perspectives de développement tant au niveau bilatéral qu’à celui de la chrétienté tout entière.

« Le dialogue qui se poursuit depuis 1979 entre la famille des Églises locales orthodoxes et l’Église catholique romaine couvre un large spectre de problèmes et s’oriente vers de longues consultations théologiques. L’action bilatérale du Patriarcat de Moscou et de divers instituts de l’Église catholique romaine se situe, en premier lieu, dans la sphère de la problématique sociale où nos positions sont très proches », a déclaré le métropolite.

Son Éminence Hilarion a souligné que le développement des événements mondiaux au cours de ces dernières années confirme combien il est indispensable qu’orthodoxes et catholiques unissent leurs forces pour s’opposer à la sécularisation libérale, à la crise des valeurs familiales et à l’explosion des normes de la morale traditionnelle. De plus, une place importante dans ces relations est accordée à la coopération culturelle, qui se réalise dans le cadre du groupe de travail bilatéral créé l’an dernier.

« Dans les conditions de la lutte qui se poursuit contre le terrorisme au Moyen Orient, et avant tout en Syrie et en Irak, nous sommes particulièrement intéressés au renforcement des actions communes pour défendre les chrétiens contre les persécutions par les extrémistes et pour apporter des secours humanitaires aux populations de ces régions. »

Ce thème, parmi de nombreux autres actuels, est mentionné dans la déclaration commune adoptée le 12 février à La Havane par Sa Sainteté Cyrille, Patriarche de Moscou et de toute la Russie, et le Pape François. Le président du DREE a rappelé que cette rencontre a été préparée pendant au moins vingt ans si l’on prend comme pointe de départ la première tentative de rencontre entre un patriarche de Moscou et un pape de Rome en 1997. Elle n’avait pu avoir lieu parce qu’il n’avait pas été possible de dégager une position commune qui aurait débouché sur déclaration conjointe. « Au cours de ces dernières années, le niveau des relations bilatérales s’est considérablement élevé, ce qui est reflété dans le texte de la déclaration de la Havane. »

« La rencontre a été déclarée historique, marquante pour notre époque, on lui a même donné d’autres épithètes pour souligner son importance. Elle a eu lieu à un moment critique de l’histoire récente : le monde était sous la menace d’une nouvelle guerre mondiale. L’aviation turque avait abattu un avion russe qui survolait la Syrie et cet acte pouvait avoir le rôle de catalyseur d’action militaire qu’avait eu en 1914 l’attentat de Sarajevo. Le déploiement aux frontières de la Syrie de forces armées de différentes coalitions antiterroristes aurait pu conduire à ce qu’au lieu de lutter contre un ennemi commun ces coalitions s’attaquent l’une l’autre et Dieu seul sait comment cela se serait terminé. Dans cette situation l’appel conjoint du Patriarche et du Pape a des actions commune et coordonnées était on ne peut plus à propos. Et il a été entendu. Aujourd’hui, tout le monde prend conscience que seules des actions communes vaincront le terrorisme. »

Lire aussi Interview exclusive du métropolite Hilarion de Volokolamsk: « Nous sommes non rivaux, mais frères » (partie 1)

Le président du DREE a également relevé que dans l’Église orthodoxe russe on apprécie au plus haut point la position du primat russe sur la situation de conflit civil en Ukraine, situation que, malheureusement, ne fait qu’exacerber la politique de la direction de l’Église gréco-catholique ukrainienne. Le métropolite Hilarion a rappelé que dans la déclaration commune du Patriarche et du Pape il est clairement dit que « la méthode de l’„uniatisme” des siècles passés, consistant à amener une communauté à l’unité en la séparant de son Église, n’est pas une voie conduisant au rétablissement de l’unité. »

« Cela a déjà été dit, notamment, dans le document de la Commission mixte du dialogue orthodoxe-catholique signé à Balamand en 1993. Toutefois, ce document n’avait pas été confirmé par le pape Jean-Paul II. Aujourd’hui le Primat de l’Église catholique romaine a confirmé ce qui est évident non seulement pour les orthodoxes, mais aussi pour les participants catholiques au dialogue. J’estime que c’est un important acquis », a souligné le métropolite Hilarion .

Lire Interview exclusive du métropolite Hilarion de Volokolamsk: « Nous sommes non rivaux, mais frères » (partie 2)

Lien en russe Traduction "PO"
Председатель ОВЦС: Встречу Святейшего Патриарха Кирилла с Папой Франциском неслучайно назвали эпохальной

Le métropolite Hilarion : Les dernières années de préparation du Concile panorthodoxe témoignent de l'unanimité croissante des Églises orthodoxes locales

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Traduit du russe par Marie et André Donzeau

Dans un mois, sur l'île de Crète, doit se tenir le saint et grand Concile de l'Eglise orthodoxe. Sa convocation a été précédée de 55 années d'un processus pré-conciliaire dans lequel l'Eglise orthodoxe russe a pris la part la plus active.

Le thème de la préparation au Concile panorthodoxe a été évoqué dans son exposé par le Président du Département des Relations Ecclésiastiques Extérieures (DREE) du Patriarcat de Moscou, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, lors de la séance solennelle consacrée au 70e anniversaire de la DREE.

« Bon nombre des propositions du Patriarcat de Moscou qui ont été présentées par le Département des relations ecclésiastiques extérieures lors des réunions préparatoires ont été pour l'essentiel intégrées, aussi bien dans le Règlement intérieur du Concile panorthodoxe que dans les projets de documents conciliaires, a noté Mgr Hilarion. Tout d'abord, il était important pour nous d'éviter que ne se produise lors du Concile le cas où une église locale se verrait imposer une décision fondamentalement inacceptable pour elle. La méthode du consensus, telle qu'elle a été approuvée à la requête du Patriarche Cyrille pour l'adoption de toutes les décisions du Concile, exclut une telle possibilité ».

L'Eglise russe a également estimé important qu'il soit expressément convenu dans le Règlement que lors du Concile ne pourront pas être examinés d'autres thèmes que ceux qui sont déjà inclus dans l'ordre du jour conciliaire. « Pour nous il ne s'agit pas de points formels du Règlement, a souligné le président de la DREE. Ils permettent à l'Église russe de participer aux travaux du Concile sans craindre l'apparition de situations imprévues, sans craindre qu'une décision soit prise qui irait à l'encontre des canons et de la Tradition de l'Eglise ».

Dans le même temps le processus préparatoire du Concile ne peut pas être considéré comme dépourvu de lacunes, reconnaît le hiérarque : « le débat sur les projets de documents conciliaire qui, après leur publication, a surgi dans certaines Eglises locales y compris chez nous, a montré que certains documents nécessitent une amélioration. Je pense qu'une telle mise au point des documents, qui prendrait en compte la position de toutes les Églises autocéphales, doit nécessairement être effectuée, soit à l'Assemblée des Primats qui précédera le Concile, soit lors du saint et grand Concile de l'Eglise orthodoxe ».

Le Président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou a observé, en rendant grâce à Dieu, que lors des dernières années du processus pré-conciliaire, le niveau de compréhension et de soutien pour les positions de l'Eglise orthodoxe russe et sa manière d'aborder les problèmes a très sensiblement augmenté ; ceci témoigne de l'unité de pensée croissante des Églises orthodoxes locales, à laquelle nous nous efforçons d'apporter une contribution dans la mesure de nos forces.

Service de communication de la DREE

Saint Nicolas de Myre: Homélie et prière pour la fête de saint Nicolas

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Saint Nicolas de Myre: Homélie et prière pour la fête de saint Nicolas
Saint Nicolas provient de Nicolas de Myre appelé aussi Nicolas de Bari.

Né à Patara au sud ouest de l'actuelle Turquie (à l'époque Asie mineure) entre 250 et 270 après JC, il fut le successeur de son oncle l'évêque de Myre. La basilique de Bari abrite les reliques de Saint-Nicolas

De son vivant, Nicolas de Myre fut le protecteur des enfants, des veuves et des gens faibles. Il fut bienveillant et généreux. Saint Nicolas serait décédé un 6 décembre 343, victime de persécutions sous l'Empire Romain. Il fut enterré à Myre, mais ses ossements furent volés en 1087 par des marchants italiens qui les emportèrent à Bari en Italie.L’évêque Nicolas de Myre en Lycie est certainement le saint chrétien le plus populaire, le plus universel. Pourtant, nous savons peu de choses personnelles sur lui, c’est un illustre inconnu de l’histoire chrétienne. Au fond, cela lui va très bien : sa notoriété est due surtout à son humilité, à sa modestie et à sa simplicité pastorale.

Homélie et prière pour la fête de saint Nicolas
Seigneur Dieu, toi qui abaisses les orgueilleux et élèves les humbles, tu as bien voulu faire de saint Nicolas le modèle du pasteur grand dans sa simplicité et fort dans sa foi orthodoxe, reçois aujourd’hui, par son intercession, nos prières et notre action de grâce.

Saint Nicolas, tête chère et sacrée, toi qui possédais l’amour authentique de Dieu et du prochain, qui gouvernais avec sagesse l’Église du Seigneur, jette sur nous, du Royaume céleste, un regard favorable. Sois le guide du peuple que voici, parfait adorateur de la Trinité parfaite que l’on contemple et que l’on vénère dans le Père, le Fils et le Saint-Esprit.

Alexandre Musin: Le second avènement de saint Nicolas - les origines du culte d’un saint et sa transformation en Europe de l’Est aux XI e -XV e siècles

Nous te demandons, tant que règne la paix, que tu nous gardes et que tu sois à nos côtés dans notre ministère pastoral, dans notre témoignage du Christ devant les hommes. Lorsque viendra le moment de notre départ, aide-nous à passer avec joie de ce monde au Royaume de la Lumière, appelle-nous à toi, établis-nous avec toi et les tiens, même si la faveur sollicitée est grande, dans le Christ lui-même, notre Seigneur, à qui soit toute gloire, honneur, puissance pour les siècles des siècles.

Lien Séminaire orthodoxe russe

"P.O" "Saint Nicolas de Myre, protecteur de la Russie et de la Lorraine"
"La Turquie veut que l'Italie lui restitue les restes de Saint-Nicolas"

Saint Nicolas de Myre: Homélie et prière pour la fête de saint Nicolas
Молитва святителя Николая Чудотворца во время бури
Из всех святых праведников, когда-либо живших на земле, только святой Николай удостоился от Господа сотворить такое множество чудес.

LE PARALYTIQUE DE LA PISCINE DE BÉTHESDA - 4e dimanche après Pâques

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LE PARALYTIQUE DE LA PISCINE DE BÉTHESDA - 4e dimanche après Pâques
LE PARALYTIQUE DE LA PISCINE DE BÉTHESDA (Jean 5, 1-5) (4e dimanche après Pâques)

Ces dimanches qui suivent Pâques

"Je prépare une conférence à propos de ces dimanches qui suivent Pâques (de Thomas, des Femmes Myrophores, du Paralytique, de la Samaritaine, de l'Aveugle-né), du sens de ces lectures évangéliques et de toute cette période de la Pentecôte comme réponse à la question: où est cette "nouvelle vie de la nouvelle créature" que nous recevons dans le baptismal "co-ensevelissement avec le Christ"* pour Pâques? D'une part c'est le moment de la "joie", de la communion à la nouvelle vie ressuscitée, au" jour sans soir"* (le dimanche qui "se prolonge" liturgiquement toute la semaine).

Et de l'autre côté, c'est l'explication comment "vivre" de cette vie en "ce monde" et dans son temps déchu. Ce "message"** est-il compris par qui que ce soit? Je n'e suis pas certain." (1)


LE PARALYTIQUE DE LA PISCINE DE BÉTHESDA - 4e dimanche après Pâques
Méditation du Moine de l’Église d’Orient (Père Lev Gillet)

Le récit de la guérison du paralytique est lu à la liturgie, comme Évangile du dimanche (Jean 5, 1-15). À Jérusalem, près de la piscine de Béthesda, Jésus voit une foule de malades et d’infirmes qui attendent que l’eau soit agitée par un " ange du Seigneur " : ce phénomène se produisait à certains intervalles, et le premier malade qui descendait alors dans la piscine était guéri. Parmi ces malades se trouve un homme souffrant de paralysie depuis trente-huit ans. Jésus lui demande s’il veut être guéri. Il répond qu’il n’a personne pour le faire descendre dans la piscine et qu’il est toujours devancé par quelque autre. Jésus lui dit : " Lève-toi, prends ton grabat et marche ".

L’homme est immédiatement guéri. Les Juifs protestent, parce que cette guérison a été opérée le jour du sabbat. Jésus retrouve l’homme dans le Temple et lui dit : " Ne pèche plus : il t’arriverait pire encore ".

La signification immédiate de cet Évangile est la puissance souveraine de Jésus sur la maladie. Secondairement Évangile fait allusion au lien entre le mal physique et le péché : il n’est pas dit clairement que cet homme a été infirme parce qu’il a péché, mais Jésus déclare qu’il a péché et que, s’il pèche encore, une conséquence encore plus terrible se produira. Comme nous devrions être reconnaissants de ce que Dieu, dans sa miséricorde, ne laisse pas toujours nos péchés répétés avoir des répercussions douloureuses sur notre corps !

Enfin Évangile d’aujourd’hui suggère un certain rapport entre deux ordres de choses. D’une part, il y a cette descente périodique et attendue de l’ange dans la piscine, ce mouvement des eaux, cette possibilité de guérison à celui qui descend le premier. D’autre part, il y a la guérison immédiate d’un homme, opérée par Jésus lui-même, sans descente dans l’eau, On pourrait dire que le premier type de guérison correspond à l’élément " institutionnel " dans l’Église, aux divers canaux de grâce (sacrements, rites, sacerdoce, discipline, etc.) que la communauté chrétienne met à la disposition de tous ses membres et qu’il serait aussi dangereux qu’impie de nier ou de sous-estimer.

Le deuxième type de guérison correspond au contact direct, sans intermédiaire, de l’âme avec son Sauveur : il serait également dangereux et impie de nier ou de sous-estimer la possibilité de ce contact. Si saintes et si utiles que soient les institutions ecclésiastiques, aucune institution n’est, à strictement parler, indispensable, puisque le Seigneur peut, lorsqu’il le juge bon, agir sur les hommes en se passant d’elles. Les réalités spirituelles ne sont pas limitées à leurs signes extérieurs. La réalité importe infiniment plus que le signe.

(1) "Journal" du père Alexandre Schmemann, "Vendredi 29 avril 1977". Traduit du russe par V. Golovanow
Notes: * Expressions liturgiques ** En Français dans le texte

LE PARALYTIQUE DE LA PISCINE DE BÉTHESDA - 4e dimanche après Pâques

Le patriarche Cyrile condamne les fidèles qui veulent enfermer l'Église dans un ghetto

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Le patriarche Cyrile a qualifié de sectaires ceux qui exigent de l'Église russe qu'elle renonce au dialogue ouvert avec les représentants des autres confessions et religions et avec la société civile.

" Il faut distinguer la critique constructive et amicale des accusations que jettent parfois contre l'Eglise et la hiérarchie des personnes qui sont en quelque sorte "infectées" par une vision du monde sectaire, qui veulent entrainer l'Église dans un isolement complet," a dit le patriarche le 19 mai 2016 lors de l'assemblée solennelle qui a marqué le 70e anniversaire du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou cf..


Il a souligné que les fidèles porteurs de cette approche sectaire proposent "de se retirer du monde, d'abandonner notre mission essentielle qui est d'apporter aux hommes la lumière, et cela s'exprime aussi dans les exigences de limiter les relations de l'Eglise avec le monde qui nous entoure"

«Si nous ne sommes pas prêts à dialoguer, avec humilité et patience, non seulement nous ne serons pas en mesure de porter au monde la lumière du Christ, mais nous ne pourrons pas non plus conserver l'unité de l'Orthodoxie car il n'y a pas toujours un accord complet au sein de la famille orthodoxe mondiale" a déclaré le patriarche.

Il répondait ainsi aux critiques formulées récemment par un certain nombre de représentants des fidèles et du clergé contre la rencontre du patriarche Cyrile avec le pape François et sur la façon dont est préparé le Concile panorthodoxe qui se tiendra en Crète en Juin prochain.

V.G.
Sources: ICI et ICI

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